Ecolo
1. Conventions
A Gembloux les conventions écrites ou tacites existent. Le Plan Communal de la Nature a été lancé en 2010 et est actif via des porteurs de projets reconnus et les projets et partenariats pour des chantiers nature sont réguliers.
De nouveaux développements sur la législature 2018-2024 ont eu lieu avec notamment l’acquisition du site de l’ancienne briqueterie de Grand-Manil qui va devenir un espace nature, avec l’actualisation de l’étude du réseau écologique qui a été lancée afin de déterminer les lieux à renforcer et à préserver. De nouvelles zones d’intérêt biologique devraient être créées (notamment entre Sauvenière et Grand-Leez) sur la législature prochaine afin de renforcer les coulées vertes et bleues du territoire, en fonction des conclusions de cette étude et d’opportunités de terrain.
2. Parc naturel
La majorité gembloutoise et donc Ecolo Gembloux souhaite pleinement voir s’installer le projet de la maison de la Nature à la Réserve de l’Escaille qui a trouvé son financement dans un projet de Plan Communal du Développement Rural-PCDR. Les échanges à ce sujet sont réguliers et développer un projet supra-communal fait tout son sens.
L’expertise d’Olivier Guillitte et de Natagora sur ce projet sont un véritable atout afin de le voir concrétiser. Ecolo Gembloux s’engage pour la prochaine législature à soutenir et appuyer la concrétisation de ce projet de Parc, qui devra faire l’objet d’échanges et de concertations avec les communes voisines de d’Eghezée et de Sombreffe. Les contacts et échanges sur le sujet entre les groupes Ecolo de nos trois communes existent et les informations sont partagées.
3. Eolien et parc photovoltaïque
Ecolo Gembloux et Laurence Dooms comme échevine de l’énergie, donne priorité au repowering des projets existants plutôt qu’à leur démultiplication. A cet effet, nous déplorons la posture prise par la commune de Sombreffe (Les Engagés-MR) d’aller en recours contre le projet éolien Gembloux-Sombreffe, alors que la Ville de Gembloux l’avait accepté.
Il est indispensable d’allier le développement des énergies renouvelables, à une diminution des consommations et à la préservation des plaines accueillant une série d’oiseaux y nichant et/ou migrateurs. A ce sujet, nous nous sommes positionné défavorablement à un nouveau projet en plaine ouverte entre Lonzée et Grand-Leez, au vu de la proximité avec une série de sites à grand intérêt biologique (SGIB) et un habitat spécifique bien qu’en plaine agricole extensive.
En ce qui concerne l’installation de champs de panneaux photovoltaïques, nous sommes plutôt opposés de les voir s’ancrer en zone agricole au détriment des cultures et de l’élevage et des impacts possible sur la faune; il est souhaitable que les toitures des zonings (avec la possibilité avérée aujourd’hui de combiner toitures végétalisées et installations photovoltaïques), de parkings ou d’immeubles et maisons en soit pourvus de manière prioritaire. Un seul site a été accepté sur cette législature, sur une zone qualifiée au plan de secteur de zone de dépendance d’extraction en surplomb de l’ancienne briqueterie de Grand-Manil qui sera dédicacée à un espace nature. Il a fait l’objet d’une série d’impositions : mares, cheminement le long du champs, … en discussion avec le DNF et le service environnement et des remarques portées par Natagora.
4. Voiries
Si, sous la houlette de Gauthier le Bussy, échevin de la mobilité, nous avons initié la première démarche globale et systématique durant cette législature, c’est évidemment pour la poursuivre et l’amplifier.
Pour rappel :
1. Recensement de la situation de droit et de terrain avec des bénévoles et l’appui de Tous à pied.
2. Elaboration d’un « réseau de cheminement piéton » avec signalisation sur le terrain.
3. Elaboration en cours d’un réseau de points-nœuds piétons en partenariat avec les communes voisines membres de la Maison du Tourisme Sambre-Orneau (à présent Terra Curiosa).
Mais aussi des multiples démarches moins visibles :
- Extension de la liste des sentiers entretenus par nos équipes communales, avec des formations ad hoc en terme de gestion intégrée de la taille et de la tonte qui doivent être respectueuses et de la faune et de la flore tout en permettant l’usage facilité pour la mobilité. Ces formations doivent être répétées régulièrement.
- Réhabilitations ponctuelles d’itinéraires pertinents et demandés (par exemple le chemin 6 entre le Ravel et la ferme Haubruge ou encore le chemin 10 depuis le terrain de foot de Sauvenière vers le Try-Lambord ou encore réfection d’un petit pont sur un petit raccourci en cœur de village)
- Réaménagement complet de tronçons ayant un potentiel important pour la mobilité quotidienne dans le cadre de l’opération Wallonie Cyclable.
- Priorisation des dossiers à traiter et multiples contacts avec les propriétaires Le Plan Communal de Mobilité (PCM) dont l’enquête publique vient de se terminer intègre bien la question des sentiers et des itinéraires favorables aux modes actifs.
La Ville tente d’intégrer la dimension biodiversité dans sa réflexion qui croise de multiples dimensions. Il faut mesurer qu’il ne s’agit parfois que de servitude de passage, que le domaine public peut être étroit et/ou l’aménagement obligé de respecter certaines normes. Plusieurs exemples néanmoins :
- Dans la jonction entre Sauvenière et le Petit-Vet, surlargeur destinée aux cavaliers.
- Dans la jonction entre Gembloux et Lonzée financée par le PCDR (désormais Chemin Catherine Prunet), plusieurs zones de plantations.
- Dans la nouvelle liaison entre Baudecet et Walhain, création d’un fossé à redents pour tamponner les eaux et lutter contre les inondations.
En 2022, via l’échevinat de l’environnement, un dispositif de soutien aux plantations de haies à été initiés pour les propriétaires de terrains en zone agricole, à savoir des plantations faites par la ville à concurrence de 2500€ par projet. Ce dispositif est utile tout à la fois pour lutter contre les érosions de terre et pour créer des espaces de refuges pour la faune des plaines. A ce jour, il n’y a pas encore de priorisations dans les localisations de ces plantations, mais à l’avenir, nous essayerons de sensibiliser plus prioritairement les propriétaires en bord de voiries ou de chemins et dans la perspective de créer de véritables coulées vertes dans les endroits spécifiquement relevés dans la mise à jour de la cartographie du réseau écologique. Sur les trois saisons de plantation, c’est près de 3000m de haies qui ont ainsi été plantées.
5. Biodiversité dans le bâti
Des brochures pourraient être distribuées aux particuliers, et un travail de sensibilisation des architectes et corps de métiers doit être mené afin d’intégrer dans les travaux d’isolation des pistes d’accueil de différents oiseaux ou chauves-souris via la pose de nichoirs ou d’espaces adéquats.
- La collaboration entre le service urbanisme et le service environnement a été renforcée cette législature communale : sur une série de projets, le dialogue se fait pour voir l’impact de la construction de nouveaux bâtiments, des mesures sont intégrées dans les permis afin de minimiser les impacts sur la nature ou d’accueillir des plantations de haies ou d’arbres. La cartographie du réseau écologique gembloutois est utilisée par les services et l’actualisation de l’étude du réseau écologique intègre les remarques et les besoins du service urbanisme et environnement afin d’être directement opérationnelle et utilisable dans l’examen des projets urbanistiques.
- La lutte contre la prolifération des pigeons doit intégrer la dimension accueil des chauves-souris et hirondelles dans les églises. La pose de filet sur les clochers doit être abandonnée au profit de dispositifs proposés en partenariat avec des associations spécialisées. Les contacts sont en cours.
- La préservation du hérisson des dangers des tondeuses automatiques doit être renforcée, notamment via la sensibilisation aux moments de fonctionnement. Interdire les robots tondeuses est sans doute un dispositif facile à intégrer dans les textes des Règlements de police mais le contrôle est impossible, seule la sensibilisation pourra obtenir des résultats efficaces. Elle se fait déjà avec la diffusion d’articles sur les réseaux sociaux de la Ville et dans le Bulletin communal mais doit être répétée.
- La lutte contre le frelon asiatique a fait l’objet d’une attention particulière ces deux dernières années, avec des collaborations entre les apiculteurs gembloutois, le CRAW et la ville. Elle doit se poursuivre, tout comme les luttes contre les espèces invasives.
- la formation des ouvriers communaux sur la gestion différenciée au niveau des tontes doit être répétée d’année en année, et une attention particulière sera menée pour réaliser des plans de tonte plus systématiques qui intègrent des espaces plus nature dans nos parcs qui ne seront fauchés que deux fois par an. Dans ce cadre, le Ravel est également un lieu où l’attention doit être portée dans une gestion intégrée de la taille respectueuse tout à la fois de la nature et des usagers.
6. Education
- Ces modes de gestion respectueux (taille et tonte) peuvent aussi faire l’objet de communications amplifiées vers les Gembloutois afin de sensibiliser et de les faire intégrer dans leurs pratiques.
Pour Ecolo Gembloux,
Laurence Dooms, Gauthier le Bussy, Claire Parmentier