La Liste .bé à La Bruyère est une nouvelle dynamique politique dans le paysage de cette (petite) commune du Nord Namurois rurale, agricole et résidentielle.

Composée d’une équipe d’une trentaine de membres issus d’horizons politiques différents, elle vise une transition écologique éco-responsable et socialement soutenable. Constituée autour de l’actuel bourgmestre, elle assume pleinement le bilan de l’actuelle majorité tripartite (.Bé-Ecolo- DB).

Depuis de nombreuses années, plusieurs associations et initiatives locales ont eu l’occasion de collaborer avec Natagora et ses diverses composantes, initiatives soutenues notamment par l’actuelle Majorité.

Un certain nombre de citoyens locaux sont d’ailleurs membres de l’association (et d’autres).

Toutefois, il faut reconnaitre que si quelques initiatives ont été heureuses (Visite de la carrière des 7 voleurs, aube des oiseaux au Pont de Seumoy, visite commentée du domaine d’Arthey, rencontre locale chez une particulière, …), l’absence de réponses récentes de Natogra aux demandes locales ont souvent été décevantes (sauvegarde des carrières de l’Eau Bleue à Rhisnes, Potagez-vous, distribution du guide des balades locales, …).

Bref, pour les associations locales, Natagora est totalement absente de La Bruyère qui plus est, coincée entre deux régionales Namur et Hesbaye Ouest dont les citoyens et associations locales ne comprennent guère les limite territoriales, renvoyés dès lors de l’un vers l’autre… sans réponse ni action concrète ?

Notre demande serait dès lors de créer un vrai partenariat contractualisé sur la législature avec Natogora et ses structures.

1. Conventions

En accord avec les propriétaires concernés, pourquoi ne pas créer une réserve naturelle autour des carrières de l’Eau Bleue et de l’Eau Noire à Rhisnes comme proposés depuis longtemps par différentes associations locales ?

2. Parc Naturel

Proposition à analyser avec les communes couvertes par les Contrats de Rivière concernés : il faudrait cartographier un territoire précis afin d’en percevoir les implications notamment en termes fonciers mais aussi touristiques (slow tourisme) avec la Maison de Tourisme Terra Curiosa et les offices de tourisme concernés.

Une décentralisation nous semble indispensable si les communes rurales comme La Bruyère veulent en tirer une visibilité et un bénéfice en matière d’éducation à l’environnement pour toutes et tous.

3. Eolien

Quelques soient les solutions techniques, le return local doit être prépondérant afin de bénéficier essentiellement aux collectivités locales et aux citoyens.

La protection de l’avifaune doit être assurée par des partenaires institutionnels fiables à charge des promoteurs et au bénéfice des communes concernées.

4. Voiries

La Bruyère a balisé l’entièreté des voies vicinales (sentiers et chemins) via l’inventaire du groupe sentiers de la Maison de la Mémoire Rurale grâce aux services communaux : tous les sentiers et chemins sont donc identifiés et balisés.

Après avoir développé sur son territoire, les points nœuds vélos avec l’aide de la Province de Namur (inaugurés le 21 avril), La Bruyère via le Syndicat d’initiative prépare le développement des points nœuds pédestres en intégrant les itinéraires doux tels que d’ailleurs imaginés par les citoyens lors des travaux de la CLDR. Actuellement, ce projet est soumis aux votes dans le cadre du projet participatif de la Province de Namur.

Plusieurs pistes cyclables (ou cyclo piétonnes) ont été créées et un plan de limitation de la circulation sur les chemins de remembrement mis en place.

Par ailleurs, sous cette législature, le service environnement a poursuivi l’implantation de haies le long de certaines voiries ce qui devrait être poursuivi si possible dans les 6 ans à venir.

5. Biodiversité dans le bâti

La Bruyère a développé depuis plusieurs législatures un plan de protection des rapaces et autres dans les clochers d’église.

Lors des journées de l’Eau et de l’arbre, une sensibilisation avec différents experts a été réalisée autour des installations de nichoirs.

Une prise en compte systématique lors de l’octroi des permis pourrait être envisagée mais il faudrait sans doute des temps de formation du personnel des services urbanismes concernés.

6. Education

Les nouveaux référentiels scolaires mis en œuvre déjà sous cette législature prennent en compte cette dimension sans compter le travail de collaboration entre le service environnement (potager scolaire, journée de l’arbre, journée Potagez-vous, …) et les écoles des deux réseaux.

Une charte permettrait d’institutionnaliser les différentes pratiques et les pérenniser… à condition que les acteurs environnementaux répondent aux différentes sollicitations des enseignant-es et des associations locales.