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Six Questions

1. Actuellement, la RNHO gère environ 20 ha de réserves naturelles, dont
environ ⅓ comme propriétaire et ⅔ dans le cadre de baux emphytéotiques ou
de conventions parfois « tacites ». L’établissement de conventions en bonne et
due forme entre la RNHO et les communes propriétaires ou en capacité
d’acquérir des terrains d’un grand potentiel en termes de biodiversité nous
permet de créer des synergies en faveur de la restauration, de la renaturation,
de la protection et de la fréquentation respectueuse de sites menacés. Les
communes restent propriétaires du bien, apportent souvent un soutien
opérationnel dans la gestion. Nous amenons nos compétences et des
volontaires pour la gestion, et nous sensibilisons aussi le public. Les réserves
que nous gérons restent accessibles au public, par exemple, des élèves des
écoles environnantes organisent leurs journées “Mon école, ma réserve” dans
plusieurs de nos réserves. Nous exerçons enfin une surveillance bienveillante
et éducative.
Lors de la prochaine législature communale, serez-vous d’accord de
soutenir (à nouveau dans le cas des communes de Perwez et
Sombreffe) l’établissement de conventions de co-gestion d’au moins 10
ans ou des baux emphytéotiques de 30 ans avec RNHO dans l’esprit
décrit ci-dessus ? Avez-vous déjà des sites en tête où une telle
collaboration vous semble une évidence ?

2. Nous croyons qu’il serait très intéressant et utile de créer un Parc Naturel
Régional “Orneau et environs”. Il s’étendrait le long de l’Orneau, de ses
affluents, voire inclurait des liaisons avec les bassins versants Dyle-Gette et
Mehaigne-Houyoux. Il couvrirait alors potentiellement toutes les communes de
la régionale. L’établissement d’un tel Parc permettrait d’obtenir des
financements pérennes pour la gestion des espaces nature du territoire
couvert. Les communes impliquées en tireraient donc un bénéfice direct avec
du personnel et du matériel, de plus la protection de la biodiversité serait ainsi
facilitée, en faveur de tous. Le siège central du Parc pourrait être établi dans la
future maison de la nature prévue sur les vestiges du site de la ferme-moulin
de l’Escaille à Gembloux. Il serait donc en contact avec la plus grande et la
plus ancienne réserve naturelle de ce territoire. Il serait situé idéalement au
centre du territoire du Parc, avec une accessibilité multi-modale
exceptionnelle. De plus, il amplifierait les capacités d’accueil et d’attraction de
cette future maison de la nature.
Lors de la prochaine législature communale, serez-vous d’accord
d’initier, avec les communes avoisinantes (il faut au moins 3 communes
d’un tenant), ce projet de Parc Naturel Régional « Orneau et environs” ?
L’idée d’y installer son siège central à la réserve de l’Escaille vous
séduit-elle ou auriez-vous d’autres suggestions ?

3. Notre région est balayée par des grands vents et représente donc un grand
intérêt pour la génération d’énergie renouvelable produite par éolienne. Nous
y sommes favorables en tant que naturalistes. Cependant, trop d’éoliennes ou
des éoliennes localisées dans des endroits peu appropriés représentent aussi
une menace pour les oiseaux et les chauves-souris, donc pour la biodiversité.
De nombreuses éoliennes s’érigent déjà dans notre paysage. A ce stade, nous
souhaitons préserver les derniers fragments de plaines agricoles, spécialement
pour l’avifaune migratrice. Nous préférons que la progression du productible
éolien repose sur le remplacement des éoliennes actuelles (une fois
rentabilisées) par des éoliennes plus hautes et donc plus puissantes plutôt que
sur l’installation d’éoliennes supplémentaires.
Partagez-vous notre position concernant le développement de l’éolien
sur notre territoire ? Avez-vous conscience que le développement de
grands parcs photovoltaïques ne sont pas non plus sans danger sur la
biodiversité, prévoyez-vous un mécanisme de vigilance à ce sujet ?

4. De nombreuses petites voiries communales (ex-sentiers et chemins vicinaux)
ont été rayées de la carte suite aux remembrements et à l’extension des
champs et des espaces urbanisés. Or, ces voiries sont nécessaires pour la
mobilité active douce et pour compléter le maillage écologique. De plus,
pouvant être bordées de haies et de zones herbeuses, elles peuvent constituer
un rempart contre l’érosion des champs et les coulées de boue, qui souvent
doivent être gérées par les communes elles-mêmes.
Lors de la prochaine législature communale, êtes-vous prêts à
poursuivre la dynamique de revalorisation des petites voiries
communales et leur intégration dans un plan global de circulation en
faveur de la mobilité douce s’articulant avec la trame verte ? Que ferezvous
concrètement pour y intégrer les différentes dimensions
environnementales évoquées ci-dessous ?

5. Les économies d’énergie sont un pilier essentiel dans la transition énergétique,
et avec elle l’isolation de nos maisons et autres bâtiments. Cependant, ces
efforts d’isolation conduisent à la disparition de la biodiversité dans le bâti
(hirondelles, chauves-souris, abeilles solitaires…). Néanmoins, des solutions
existent pour combiner isolation et accueil de la biodiversité dans le bâti, en
toute sécurité pour le bâti et la tranquillité pour les occupants. Cela requiert
un travail important de communication pour sensibiliser le public et les
professionnels.
Lors de la prochaine législature communale , seriez-vous d’accord
d’établir un programme de communication dans ce sens, par exemple,
les services d’urbanisme pourraient fournir aux propriétaires des
bâtiments à construire ou à rénover, des informations quant aux
solutions pour favoriser la biodiversité dans le bâti, voire fournir des
nichoirs adaptés? Si vous êtes prêts à adopter un règlement en matière
de conservation de la nature, quelles thématiques y aborderiez-vous?

6. L’éducation à la nature, en particulier des jeunes, est un outil nécessaire et
urgent pour que la préservation et la reconstitution des écosystèmes naturels
deviennent une préoccupation constante et contribuent à la résilience de notre
territoire.
Lors de la prochaine législature communale, trouveriez-vous intéressant
que votre commune adopte une charte énonçant les comportements
vertueux en matière de biodiversité qu’adoptera la commune ? Quelles
sont les actions concrètes visant cette préoccupation que vous seriez
prêts à mettre en place ou soutenir dans le réseau ?

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